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HABITATION PRIVÉE

LAUSANNE 2005

Lieu : Avenue du Temple 55, Lausanne

Réalisation :  2005

Maître de l’ouvrage : Habitation privée

Photographie : © Corine Cuendet, © tp-arch

La maison se trouve dans un quartier tranquille, au Nord de Lausanne, proche du centre ville et très bien desservi par les transports publics et la future ligne de métro m2. Ce projet montre une possibilité de densifier un quartier semi-urbain et de rassembler vie de famille et activité professionnelle sous un même toit.

A l’origine, la maison comprenait une habitation sur un niveau, avec un sous-sol et un comble non habitable. Le toit a été démonté pour permettre l’aménagement d’un étage supplémentaire. Une nouvelle peau en bois recouvre l’ancienne construction comme un « tea cosy », avec pour effet d’améliorer le confort thermique de la maison. Ancien et nouveau forment un ensemble homogène.

Chaque étage est accessible indépendamment, ainsi, le nouvel espace pourra évoluer en fonction des besoins : un atelier, un agrandissement de l’habitation ou encore un loft indépendant.

Au rez, la cuisine a été déplacée dans l’espace de séjour pour devenir le cœur de la maison. L’espace de distribution, orienté au Nord, est peint en rouge, le sol revêtu d’ardoises, les espaces de vie sont enduits à la chaux, l’ancien parquet est conservé. A l’étage, le lieu de travail aménagé en « open space » se veut unitaire et minimal. Plafonds, sols et murs sont réalisés en panneaux de fibres de bois, revalorisés par un glacis d’aluminium dont la surface s’irise en fonction des variations de lumière.

Le choix s’est porté sur une construction bois pour limiter les charges sur les murs existants et pour mettre hors d’eau rapidement le bâtiment, le propriétaire habitant la maison pendant les travaux. En façade, le volume est mis en valeur par l’unité du matériau et la simplicité des façades. La dimension des ouvertures et leur position par rapport à la peau permettent d’identifier l’ancien et le nouveau. La présence de la maison voisine, réalisée par H.-R. Von der Mühl, architecte du mouvement moderne, exigeait une intervention simple, silencieuse.